Bruno, Moniteur DAuto-École (Épisode 8).
Voilà une semaine que Virginie navait pas vu Bruno. Dans la pénombre de sa maison, la belle se tracassa les méninges. Elle pensait à Bob puis à cet homme qui depuis trois ou quatre semaines lui faisait chavirer le cur. Dans lattente, elle analysait sa situation : Bob, cétait le réconfort, lamour, la tendresse, la gentillesse ; Bruno, le talent, lardeur, la prise en main, le destin. Virginie ne pouvait pas choisir. Elle trouva en lun ce quelle ne trouvait en lautre et réciproquement. Sa conscience cependant fut bousculée. Elle reconnaissait en son for intérieur ne pas avoir bien agi en céder aux avances de Bruno. Virginie avait caché cette relation à Bob et le vivait de plus en plus difficilement. Pour apaiser sa conscience, elle songea à tout lui dire. Il ne restait plus quà trouver la forme pour quil ne le prend pas trop mal.
Bob ne connaissait pas Bruno. Les deux compères ne sétaient jamais rencontrés. Virginie pourtant parlait souvent de Bruno à Bob : « il est beau ! », « il est drôle ! », « Il me fait rire ! ». Bob ne voyait rien de mal à cela. Plusieurs fois, Virginie fit allusion devant Bob et dautres amis du comportement de Bruno avec elle pendant les heures de conduite. Bob ne releva rien de suspect ; les autres étaient plutôt gênés par les semi-confidences de la belle. Pour Bob, Bruno faisait rire sa dulcinée. Virginie était heureuse et cétait bien comme ça.
En maintes fois encore, Virginie avait essayé de parler à Bob et lui dire toute la vérité. Un jour, alors quil était en balade dans les rues de la ville, elle aborda le sujet sur le ton de la confidence, douce et sereine. Progressivement, elle lui avoua que Bruno avait eu des gestes déplacés envers elle dans lhabitacle de la voiture de lauto-école. Bob commença alors à se poser des questions :
- « Mais quel genre de gestes déplacés fait-il avec toi ? » senquit-il auprès de sa dulcinée.
- « Bien dabord, dans la voiture, il est persévérant.
- « Ah bon ? » sétonna Bob.
- « Oui, pourtant, je lui ai dit que jétais en couple avec toi. »
- « Mais il te drague comment ? » rajouta Bob.
- « Il a les mains baladeuses. » précisa Virginie.
- « Tes sérieuse ? » sétonna encore Bob.
- « Oui. Il a même essayé de dégrafer mon soutif », ajouta la belle.
- « Ce nest pas possible ! » sexclama Bob stupéfait.
- « Et ce nest pas tout ! » ajouta Virginie.
- « Quoi encore ? »
- « Dans la voiture, il sort son sexe pendant que je conduis. » rajouta Virginie.
- « Cest un truc de dingue ! », sétonna Bob, sur le cul.
Virginie observait la réaction de Bob. A chaque phrase quelle prononçait, elle mesurait si elle pouvait lui en dire plus où sil était préférable quelle sarrêtât là. Bob lui paraissait suffisamment choqué. Elle sattendait à ce quil se mette en colère après elle. Elle fut surprise de voir quil nen était rien. Bob écoutait ses paroles, calme mais choqué. Il ne savait en fait quoi dire à sa dulcinée. Il aurait pu lui dire dun ton plus ou moins autoritaire : « Il faut que tu arrêtes de prendre des cours avec ce type. Je ne veux plus que tu le voies ! ». Mais non, il nen fit rien !
Virginie fut surprise de la réaction de Bob. Elle imagina que cela ne lui fit ni chaud ni froid. Certes, il était un peu surpris mais la belle sétonna tout de même quil ne prit pas la chose plus à cur. Elle attendait une réaction vive de Bob. Elle crut au contraire quil lui donna la bénédiction de continuer et de laisser faire les choses.
La discussion entre elle et Bob au sujet de Bruno nalla pas plus loin ce jour-là. Virginie sentait quelle ne pouvait pas trop lui en dire pour ne pas le blesser davantage. En rentrant chez lui, le soir, Bob comprit que sa belle se faisait draguer par le mono de lauto-école. Il pensait à la situation, à sa chérie en proie à cet homme vicieux et dépravé qui navait peut-être quune seule envie : baiser sa copine.
Bob réalisa que chaque samedi, sa belle se faisait belle et que cela nétait pas pour lui mais pour Bruno.
Le matin, il ne la voyait pas partir mais il la rencontrait souvent chez elle le samedi après-midi. Parfois, il la retrouvait directement en ville en fin de matinée, peu après le cours de conduite. Virginie était pimpante, belle, maquillée, sublime, sexy. Il réalisa que sa chérie shabillait sexy pour Nono. Tantôt jupe courte mi-cuisses, tantôt décolleté pigeonnant.
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